Fan fiction

Un simple rêve ?

Ils étaient pourtant tous sur scène, c’était à n’y rien comprendre. Alors que le public faisait une ovation au groupe, quelque chose de bizarre s’était produit. Tout le monde s’était figé et les planches de bois sur lesquelles ils reposaient, avaient cédé. Ils étaient tombés, tombés dans un trou sans fond, pour finalement atterrir dans l’eau. Une eau salée et agitée. C’était un petit bateau qui les avait repêchés. Maintenant, ils étaient trempés, mais au moins sur un sol dur.
Elle le regardait. Elle ne comprenait pas. Il était pourtant juste devant elle. Grand, élancé, svelte mais musclé, blond. Oui. C’était bien Sanji. Ce Sanji qu’elle avait si souvent rêvé. Catherine était hébétée.
Il la regardait, cette fille étrange qui lui ressemblait. Blonde, en costard, la même mèche sur le côté. D’un coup de tête, elle découvrit son visage, ses cheveux retombèrent des deux côtés de son minois. Il n’avait jamais vu un visage si mignon. Elle avait une petite bouille ronde joliment encadrée par de fins cheveux blonds. Sa peau pâle relevait le bleu de ses yeux. De grands yeux bleu clair.
Elle imita le poisson en ouvrant, fermant puis rouvrant la bouche sans qu’aucun son n’en sorte.
Il se précipita alors, lui proposa ses bras pour la réchauffer. Il l’aida à se lever, ou plutôt, alors qu’elle était assise sur le pont, il la souleva et l’emmena, tel un prince charmant, dans la cabine.
Elle se laissa bercer par la cadence du jeune homme. Elle était dans ses bras, au chaud, en sécurité. C’était un rêve si rare et attendu. Après s’être changée et réchauffée, Sanji lui proposa du thé. Catherine n’en buvait que rarement, mais accepta. Ce n’était pas un thé ordinaire. Il était raffiné, d’un gout exquis et juste sucré comme il faut. Elle le dégusta jusqu’à la dernière goutte. Il lui proposa des gâteaux fait maison, elle oublia son régime et s’empara d’un petit gâteau. La saveur jouait la fanfare dans sa bouche, gout fruité, sucré, salé, du chocolat ou bien autre chose…
- Comment fais tu pour avoir toutes ces saveurs ?
- Un chef ne donne jamais ses recettes…
Catherine était déçu, il le remarqua et s’en amusa.
- Mais pour toi je vais faire une exception
Ses pétillaient. Il était ravi que quelqu’un s’intéresse autant à sa passion. Ils passèrent les journées à faire des pâtisseries. L’équipage avait doublé en un rien de temps. De neuf, ils étaient passés à dix-neuf. La soirée n’avait été que rigolade et dégustation. C’était l’un de ses plus beaux rêves. Elle était avec les membres cosplayés, et ses amis cosplayeurs, mais elle ne comprenait pas pourquoi Mathieu était là.
La nuit se termina, ils n’étaient plus que trois. Franky, Sanji et elle. Ils rangeaient les restes de la fête. Elle ne connaissait qu’un tiers des rangements, elle n’était pas d’une grande aide. Elle alla à la proue du bateau. Une grande tête de lion y trônait, le sourire aux lèvres, elle écarta les bras et senti l’air marin s’engouffrer dedans. Elle le savait, elle allait friser. Mais ça lui était égal. Elle n’avait jamais été si bien, pleine de vie et surtout de liberté.
Il la regarda. Les reflets de la lune jouaient sur son visage. Elle souriait, elle riait presque. Elle ressemblait à une enfant de six ans. Elle lui rappelait l’émotion qu’il ressent qu’en il parle d’All Blue. Un jour s’est sûr, il ira là-bas. Catherine le lui rappelait, comme si son rêve et cette jeune fille étaient liés.
Elle entendit des pas dans l’herbe synthétique du pont. C’était Sanji qui s’approchait. Il s’accouda à la balustrade et alluma sa cigarette. C’était une odeur fruitée qui alla chatouiller les narines de Catherine. Elle le regarda avec envi. Ça faisait une journée entière qu’elle n’avait pas fumée. Il la regarda et lui proposa son paquet. Elle le prit comme un présent et mit un de ces grands et fin rouleaux de tabac dans sa bouche. Il lui craqua une allumette. Il ne connaissait que peut de fille qui fumait, même aucune d’ailleurs. Ils finirent leurs cigarettes en silence. Ils n’avaient pas besoins de mots pour ce comprendre. Ils partirent se coucher, les filles ensembles, les garçons appart.
Les jours passèrent. Catherine devint un fin gourmet. Ils firent haltes sur une île et comme autre exercice de cuistot, Catherine et Sanji allèrent faire les courses. Il lui apprit à reconnaître les meilleurs produits. Des légumes à la viande en passant par les fruits et les herbes aromatiques. Toute la journée, ils la passèrent à flâner dans le marcher. En voulant retourner au bateau, Catherine aperçue de loin une longue crinière bleue. Elle comprit de suite qui c’était. Elle courue à en perdre haleine, suivit de Sanji qui criait à qui pouvait l’entendre de dégager le chemin. Essoufflée, mais arrivée, elle reconnu Aurélie assise sur un des cols-verts royaux. Elle suivait Vivi Nefertari, princesse d’Alabasta, reconnaissable par sa longue chevelure bleue ciel.
- AURELIE !
Cette dernière ce retourna.
- CATHERINE ! !
Elle descendit en hâte de sa monture et alla droit dans les bras de son amie. Sanji les regarda de loin et comprit que Vivi-chan était présente et couvait des yeux sa petite protégé. Il exécuta une « tornade de l’amour », mais Catherine l’attrapa par l’oreille à temps.
Ils rentrèrent donc au Thousand Sunny à dos de canard. Les filles se racontèrent tour à tour leur aventure. Arrivé au port, un attroupement s’était formé. Catherine reconnu ses amis qui s’étaient cosplayé en autre que les Mugiwara. Petit à petit la place se remplit. Elle était maintenant avec tout ses Nakama.
Malgré le fait qu’elle voulait rester, Catherine ressentie une sensation étrange. Tout le monde se figea et l’atmosphère se fit aussi lourde qu’à la prestation. Le béton de la rue se craquela et ils tombèrent tous dans ce trou noir. En ouvrant les yeux, elle était de nouveau sur scène devant le public en délire. Elle avait du rêver les yeux ouvert. Mais dans sa main se trouvait un paquet de cigarettes au parfum fruité.

N’était ce qu’un rêve ?

Un simple rêve ?

Ils étaient pourtant tous sur scène, c’était à n’y rien comprendre. Alors que le public faisait une ovation au groupe, quelque chose de bizarre s’était produit. Tout le monde s’était figé et les planches de bois sur lesquelles ils reposaient, avaient cédé. Ils étaient tombés, tombés dans un trou sans fond, pour finalement atterrir dans l’eau. Une eau salée et agitée. C’était un petit bateau qui les avait repêchés. Maintenant, ils étaient trempés, mais au moins sur un sol dur.
Elle était trempé. Elle le savait, son costume était fichu. Elle leva la tête et croisa le regard d'une jeune fille. Elle était grande avec de grands yeux noires. de longs cheveux lisses noir de jais. Elle avait un visage fin avec des traits délicats. C'était Nico Robin, aussi appelé l'enfant du démon. Launde n'en crue pas ses yeux, le personnage qu'elle cosplayait était juste en face d'elle. Robin lui sourit et l'aida à se relever. Elle la regarda. Cette jeune fille lui ressemblait étrangement. Elle avait les cheveux noir, coupé à la même hauteur que les sien, sa frange rebiquait légèrement, relevant le coté pétillant et enfantin de ses yeux marron clair, écarquillés le plus possible.Elle avait un visage tout ovale. Sa robe violette était trempée.
Launde suivit Robin jusqu'à la chambre de cette dernière, où elle pu se changer. Enfin au sec, elle repassa par la bibliothèque pour accéder au pont. Elle aperçu l'archéologue assise sur le banc longeant tout le mur remplit d'étagères. Elle lisait, quand elle vit Launde s'approcher, elle l'invita à s'asseoir à coté d'elle. Elle s'exécuta. Elle laissa tombé sur la banquette moelleuse.
- D'où viens tu?
Launde commença à raconter comment elle était arrivée ici. Elle parla de Nantes, de la Wazabi du forum, où elle avait rencontré tout ses Nakama, qui n'était pas tous là. Elle parla de la Japan Tide et des conventions en générale. Robin l'écoutait, un sourire se dessinait petit à petit sur son visage. Elle venait de découvrir qu'un autre monde existait quelque part.
La discussion se poursuivit et finalement, elle déboucha sur l'Histoire de France. Launde senti l'intérêt de son interlocutrice pour le passé et surtout par ce pays, ce monde qu'elle ne connaissait pas.
Elle était captivée, jamais elle n'avait entendu parler de Louis XIV ou bien des six femmes d'Henri VIII. Ce monde était si intéressant, si captivant. Elle écouta Launde tout l'après-midi. Bien qu'elle n'arrêtait pas de dire qu'elle ne savait pas raconter et encore moins la matière où elle ne dépassait à peine la moyenne, Robin avait l'impression d'y être. Quelques heures plus tard, la cloche du repas sonna. Elles remontèrent les marches, pour se rendre compte qu'une fête s'était organisée. Catherine alla droit vers son amie et lui proposa les petits fours qu'elle avait préparé. Elle en prit un qui était encore un peu chaud et croqua dedans. La saveur était exquise. Robin l'invita à aller chercher la boisson. Elles choisirent une bouteille de vin et, grâce à ses nombreux bras, la jeune femme fit rouler un tonneau de bière jusqu'au pont. La fête battit son plein. L'alcool coulait à flot, les petits fours tournaient. Elle n'avait jamais fait un aussi beau rêve. Launde était entourée de ses amis et des membres de l'équipage qu'ils cosplayaient. Elle rigola tellement, qu'elle en eu des crampes à l'estomac. Elle rit , mangea, but, jusqu'à se sentir s'assoupir. Elle sentie être soulevée de terre et transportée, doucement avec une tendresse extrême. Quand elle ouvrit un œil, c'était une personne avec une chevelure verte qui la portait dans ses bras puissants. Elle se laissa bercer jusqu'à la chambre des filles où, délicatement, il la mit dans un des lits préparés au préalable. Launde était heureuse. Zoro, le vrai Zoro Roronoa, le plus grand bretteur du monde, l'avait pris dans ses bras. Elle se dit qu'elle pouvait mourir en paix.
Le lendemain, elle se réveilla. Elle avait fait un rêve incroyable et merveilleux. En regardant autour d'elle, elle ne vit ni ses dessins accrochés au mur, ni la haute fenêtre et encore moins le poster de Einstein. Elle voyait des murs de bois avec des hublots et de grandes armoires, en bois aussi. Elle continuait à rêver. Alors elle se leva et alla sur le pont. Zoro était entrain de s'entraîner avec une grande barre de fer sur laquelle était placée des roues de pierre de plusieurs tonnes.
La matinée passa et vers midi, ils accostèrent sur une petite îles. Elle alla réveiller Kevin, afin qu'ils puissent, ensemble, Robin, Kevin, Zoro et elle, faire des courses. Robin et Launde entrèrent dans toutes les librairies qu'elles voyaient, si bien qu'elles finirent par perdre les garçons. Elles continuèrent malgré tout leur chemin. Quand elles passèrent par les rues ensoleillées, Launde devait obligatoirement se couvrir les yeux. Robin avait un grand chapeau de cow-boy violet avec une lanière de cuire noire. Elles passèrent devant une petite boutique et y entrèrent. Launde n'avait pas vu l'enseigne à cause des reflets des rayons du soleil sur la vitrine. En voyant tout ces chapeaux, elle su qu'elle était chez un chapelier. Elle n'avait jamais vu autant de couvre-chef d'un cou. Casquettes, chapeaux, bonnet, casque, il y avait tout. Robin alla parler avec le gérant de magasin. Launde en profita et essaya plusieurs style, se disant, finalement, qu'elle n'avait pas une tête à chapeau. Robin arriva derrière elle et lui posa quelque chose sur la tête. Quand elle se regarda dans le mirroir, elle en eu le souffle coupé. Elle était coiffée d'un chapeau de cow-boy, en pure cuire de vache, noir. Il était entouré d'une lanière marron rehaussée de perles de pierre blanches. Launde n'en croyait pas ses yeux, se chapeau lui allait comme un gant.
Elles ressortirent de la boutique. Robin avait offert cette coiffe à sa nouvelle amie. Launde avait le sourire aux lèvres, jusqu'aux oreilles. Elles repartirent vers le port. En avançant, elles remarquèrent un marine qui semblait un peu perdu. Il marchait d'une manière très particulière, que la Nantaise connaissait bien.
- KEITH !
Le marine se retourna.
- LAUNDE ? !
Elle couru le prendre dans ses bras. Elle était euphorique dés qu'elle le voyait, dès qu'elle voyait n'importe lequel de ses amis en fait. Keith s'était perdu, alors qu'il suivait un commandant de flotte navale.
Ils retournèrent alors tout les trois vers le port. Launde réfléchit à ce qu'elle fera, une fois de retour sur le bateau. D'abord, et avant toutes choses, présenter Keith à l'équipage et vise versa. Mais en arrivant à la zone d'embarquement, plusieurs personnes y étaient rassemblées. Elle reconnue Catherine et Sanji, mais aussi Vivi et Aurélie. Peut de temps après Zoro ramena Lina. Elle était maintenant avec tout les cosplayeurs. Tout le monde se figea, le béton du port se fissura et s'écroula. Quand Launde rouvrit les yeux, le public criait et applaudissait de toutes leurs forces. Elle se dit qu'elle avait dû rêver, mais en faisant une courbette, quelque chose glissa de sa tête et atterrit par terre. C'était un chapeau de cow-boy noir.

N'était ce qu'un rêve?

Un simple rêve ?

N’était ce qu’un rêve ?